top of page

FAQ - Croyances & idées reçues

Cette FAQ répond de façon simple, directe et factuelle aux idées reçues les plus fréquentes autour de l’autisme, de l’ABA et de la guidance parentale.

petits thèmes

Explorer les thèmes :

Autisme

Autisme : comprendre au-delà des idées reçues

L'autisme est-ce une maladie ? 

L’autisme n’est pas une maladie, mais un trouble neurodéveloppemental.

On ne « guérit » pas de l’autisme. En revanche, une prise en charge pluridisciplinaire peut améliorer significativement la qualité de vie, les compétences, l’autonomie et la communication.

Est-ce la faute de la mère si son enfant est autiste ?

La relation mère-enfant n’a aucun lien avec "l’apparition" de l’autisme.

Les parents sont-ils trop laxistes ou trop stricts ?

Les situations familiales sont rarement aussi simples.

La plupart des parents font du mieux qu’ils peuvent avec leurs ressources et leur charge mentale.

Pourquoi pense-t-on parfois que les enfants autistes n’ont pas d’émotions ?

Il arrive que cette idée circule, mais elle ne reflète pas la réalité.

Les enfants autistes ressentent autant d’émotions que n’importe qui.

Ce qui peut varier, c’est la manière de les exprimer.

Les écrans ou les vaccins provoquent-ils l’autisme ?

Aucun fondement scientifique ne soutient ces idées.

Les personnes autistes sont-elles toutes des génies ?

Les profils sont variés, comme dans la population générale.

Certaines personnes peuvent développer des intérêts spécifiques très approfondis (dinosaures, cartes, drapeaux…) et avoir une connaissance plus pointue que la moyenne, mais cela ne concerne pas tout le monde.

Un enfant autiste doit-il s’habituer à tout ?

L’exposition forcée augmente le stress et n’est pas souhaitable.

On privilégie des approches progressives, adaptées au rythme et au confort de l’enfant.

ABA
Icône cible illustrant l’analyse appliquée du comportement (ABA) pour la FAQ.

ABA : séparer les faits des préjugés

L’ABA consiste-t-elle à forcer l’enfant ?

L’ABA d'aujourd'hui repose sur la coopération, la motivation, la réduction du stress, le respect du choix et l’autodétermination.

L’objectif est d’accompagner l’enfant, pas de le contraindre.

Pourquoi associe-t-on parfois le renforcement au dressage ?

Le renforcement est un principe psychologique que chacun utilise au quotidien, souvent sans en avoir conscience. Il s’agit d’encourager des comportements utiles et adaptés dans un cadre respectueux, et non de dresser l’enfant.

L’objectif est d’apprendre, d’accompagner et de soutenir le développement, jamais de contraindre.

L’ABA utilise-t-elle souvent des bonbons ?

Pas forcément. La motivation peut venir du jeu, des intérêts de l’enfant, des activités qu’il apprécie ou de l’interaction.

Les aliments ne sont qu’une possibilité parmi d’autres.

Faut-il des séances très longues pour qu’un apprentissage soit efficace en ABA ?

Pas nécessairement. L’efficacité repose surtout sur la qualité des séances et leur répétition dans le temps, plus que sur leur durée.

L’ABA est-elle réservée aux jeunes enfants ?

Commencer tôt est souvent avantageux, mais il n’y a pas d’âge pour bénéficier de l’ABA.

Les adolescents et les jeunes adultes peuvent aussi en tirer profit, avec des objectifs adaptés à leurs besoins.

L’ABA supprime-t-elle la personnalité de l’enfant ?

L’ABA ne change pas la personnalité. Son but est de développer des compétences et d’ouvrir des possibilités, tout en respectant ce qui fait l’unicité de chaque enfant.

L’ABA est-elle une approche réservée uniquement aux personnes autistes ?

L’ABA n’est pas limitée à l’autisme.

Elle peut être utilisée auprès de publics variés, enfants comme adultes, pour développer des compétences, l’autonomie ou la communication.

Guidance P.
Icône mains symbolisant la guidance parentale dans la FAQ.

Guidance parentale : au-delà des idées reçues 

La guidance parentale se limite-t-elle à donner des conseils ?

La guidance ne se résume pas à des conseils.

Elle inclut l’analyse du comportement, la compréhension des besoins, la mise en place de stratégies concrètes et l’accompagnement de la famille au quotidien.

Les enfants doivent-ils simplement “faire des efforts” ?

Faire des efforts ne suffit pas.

On agit sur l’environnement, les compétences, les besoins sensoriels et la communication.

Une bonne stratégie est souvent plus efficace que la volonté seule.

Changer un comportement signifie-t-il le supprimer ?

Changer un comportement ne veut pas dire le supprimer.

On propose toujours une alternative fonctionnelle qui respecte les besoins de l’enfant.

La guidance parentale remet-elle en question les compétences des parents ?

Pas du tout. Elle vise à outiller, soutenir et proposer des stratégies adaptées, pas à juger ou à évaluer les parents.

La guidance parentale implique-t-elle de tout modifier à la maison ?

La guidance propose des ajustements progressifs, pensés pour s’intégrer au quotidien de la famille sans tout bouleverser.

Besoin d’un accompagnement personnalisé ou d'en savoir plus ? 

Mathilde Bourdil

Psychologue & Analyste du comportement (BCBA, ACC-A) 

Zones desservies en téléconsultation : France, Belgique, Suisse, Luxembourg, DOM-TOM, Francophonie 

© 2025 Mathilde Bourdil - Tous droits réservés 

  • LinkedIn

Légal 

bottom of page